Né d'une envie d'éviter les clichés d'un rock standardisé et d'explorer des chemins de traverse à la recherche d'émotions fortes, LILLIAN GISH s'est formé en ’95 quelque part dans la région liégeoise. LILLIAN GISH se nourrit alors selon ses dires, d’apports extra-musicaux ; la noirceur désespérée d’Abel Ferrara, la lucidité virulente de Norman Mailer, Lars Von Trier, John Kennedy Toole, Lynch, Jarmusch, Crews, TC Boyle, Gary,… Le rock de LILLIAN GISH se veut donc avant tout être une musique des sens, plutôt sombre, mélancolique, voire désespérée portant des textes [...douloureux et impertinents, traitent d’histoires de vie d’où suintent la rage, les sentiments de perte et d’abandon, les impérialismes, l’aliénation…]. Après des débuts difficiles, le groupe assure les premières partie de Rub Ultra, Wedding Present, Quickspace, Trumans Water,…, et sort un premier EP autoproduit, "The Most Beautiful Way To Get Undressed". Suivra "Yellow Cake & Velvet Crash". En 2006, une partie des membres quittent le groupe. Frédéric, Mr Regullah et Gérald décident de continuer l'aventure et se re-baptise PULL MY DAISY. Ils sont rejoint par Cox (El Dinah, Elvis Black Stars) et Tom (Volt Voice, Graffen Volder). Nait alors de ce nouveau quintet, cet E.P. 5 titres totalement auto-produit: l'album est remarquable en bien des points: richesse sonore et harmonique des compositions. ... "Abattoir" accompagné d'un jeu des guitares en contrepoint très inventif ... les arpèges sur "Kill the Beast" ... "The man who doesn't care" et son tempo criblé de contretemps. Cohérent, extrèmement créatif et de haute tenue, l'ensemble laisse une impression marquante.